La 3e édition du baromètre CNCC est disponible
Publié le jeudi 13 avril 2023
Une période de transitions pour les entreprises, synonyme d’un fort besoin de réassurance et de confiance et de leurs parties prenantes.
Lancé en 2021 avec pour objectif d’analyser la réaction des dirigeants de petites entreprises face au relèvement des seuils introduits par la loi Pacte de 2019, cette 3e édition étend le périmètre d’analyse à l’ensemble des mandats de la profession. Le baromètre s’appuie sur toutes les déclarations annuelles d’activité des commissaires aux comptes pour la clôture des comptes 2021, ainsi que sur une enquête menée auprès des professionnels au cours du mois de février 2023. Avec plus de 1800 répondants cette année, cette enquête menée par la CNCC témoigne de la mobilisation accrue des commissaires aux comptes désireux de partager leur expérience.
Inflation, pénuries de matières premières ou de main d’œuvre, urgence climatique et environnementale, augmentation et diversification des risques cyber, resserrement du crédit : autant de défis que doivent relever les entreprises françaises actuellement et qui leur imposent de s’engager, rapidement et avec force, dans des processus de transition multidimensionnels. Dans ce contexte, les attentes et les besoins de confiance de leurs parties prenantes augmentent. Pour y répondre et maintenir un climat de confiance, les entreprises doivent plus que jamais faire preuve de transparence et délivrer une information toujours plus pertinente et ciblée. Pour près de 240 000 d’entre elles, la réponse à ce besoin fondamental de confiance est assurée par la présence d’un commissaire aux comptes à leurs côtés.
L’enquête réalisée en 2023 auprès des commissaires aux comptes sur leur perception des enjeux des entreprises reflète sans surprise cet état de vigilance accrue et le besoin de confiance renforcé qui l’accompagne. Pour 85 % des commissaires aux comptes interrogés, le contexte d’inflation, d’augmentation du prix des matières premières et de l’énergie, ainsi que l’ombre ou la réalité d’une difficulté d’accès aux financements font l’objet d’échanges privilégiés avec les dirigeants, appelant de la part de la profession une attention particulière.
Les nouveaux besoins de confiance des entreprises relèvent d’une demande d’informations plus ciblées, ou spécifiques à des domaines autres que celui de l’information financière, comme en témoignent l’augmentation et la diversification des missions d’attestations et de diagnostics demandées aux commissaires aux comptes. À cet égard, et d’après l’enquête réalisée auprès de la profession, 45,8 % des commissaires aux comptes ont réalisé d’autres missions que la mission de certification en 2022.
Sur les enjeux d’information non financière en particulier, l'adoption de la directive CSRD fin 2022 accélère encore le mouvement de transition écologique et s’appuie sur le commissaire aux comptes. Pour répondre à cette attente sociétale, près de 70 % des professionnels qui ont répondu se sont déjà formés aux enjeux RSE ou envisagent de le faire dans les prochains mois.
Le recul progressif du commissariat aux comptes reste un point d’alerte majeur. Ce recul affaiblit la présence d’un professionnel à même de répondre aux enjeux des dirigeants d’entreprises. En effet, l’examen de l’activité des commissaires aux comptes confirme une accentuation de ce recul depuis l'adoption de la loi PACTE. Cette tendance est analysée par la CNCC depuis 2021 au prisme de deux phénomènes :
• Le taux de renouvellement des mandats arrivés à échéances dans les entreprises sous les seuils
En baisse de 3 points en comparaison avec l’année précédente, celui-ci se maintient tout de même à 45 %.
• L'érosion naturelle du tissu économique des petites entreprises
Ce sont près de 5 000 petites entreprises qui se sont “éteintes” (liquidations essentiellement) en 2021, un niveau toujours faible en lien avec la diminution des défaillances d’entreprises qui s’est installée depuis l’épidémie de COVID-19.
Malgré le recul observé, à la clôture 2021, parmi les 129 600 mandats confiés à la profession par des entreprises sous les seuils, plus de 7 000 concernent des nouvelles nominations. Parmi eux, 15 % concernent des entreprises qui font de nouveau appel à un commissaire aux comptes après y avoir renoncé à la suite du relèvement des seuils introduit par la loi PACTE.
Inflation, pénuries de matières premières ou de main d’œuvre, urgence climatique et environnementale, augmentation et diversification des risques cyber, resserrement du crédit : autant de défis que doivent relever les entreprises françaises actuellement et qui leur imposent de s’engager, rapidement et avec force, dans des processus de transition multidimensionnels. Dans ce contexte, les attentes et les besoins de confiance de leurs parties prenantes augmentent. Pour y répondre et maintenir un climat de confiance, les entreprises doivent plus que jamais faire preuve de transparence et délivrer une information toujours plus pertinente et ciblée. Pour près de 240 000 d’entre elles, la réponse à ce besoin fondamental de confiance est assurée par la présence d’un commissaire aux comptes à leurs côtés.
L’enquête réalisée en 2023 auprès des commissaires aux comptes sur leur perception des enjeux des entreprises reflète sans surprise cet état de vigilance accrue et le besoin de confiance renforcé qui l’accompagne. Pour 85 % des commissaires aux comptes interrogés, le contexte d’inflation, d’augmentation du prix des matières premières et de l’énergie, ainsi que l’ombre ou la réalité d’une difficulté d’accès aux financements font l’objet d’échanges privilégiés avec les dirigeants, appelant de la part de la profession une attention particulière.
Les nouveaux besoins de confiance des entreprises relèvent d’une demande d’informations plus ciblées, ou spécifiques à des domaines autres que celui de l’information financière, comme en témoignent l’augmentation et la diversification des missions d’attestations et de diagnostics demandées aux commissaires aux comptes. À cet égard, et d’après l’enquête réalisée auprès de la profession, 45,8 % des commissaires aux comptes ont réalisé d’autres missions que la mission de certification en 2022.
Sur les enjeux d’information non financière en particulier, l'adoption de la directive CSRD fin 2022 accélère encore le mouvement de transition écologique et s’appuie sur le commissaire aux comptes. Pour répondre à cette attente sociétale, près de 70 % des professionnels qui ont répondu se sont déjà formés aux enjeux RSE ou envisagent de le faire dans les prochains mois.
Le risque de fragilisation de la sécurité économique du segment des petites entreprises reste un point d’alerte majeur de la profession :
Les petites entreprises sont aujourd’hui confrontées à des difficultés d’accès au crédit bancaire, dépendantes des commandes de donneurs d’ordres de plus en plus soucieux de leur impact social et environnemental. Ce sont également les premières victimes de cyberattaques. Elles sont donc pleinement touchées par les enjeux de transition et de confiance évoqués plus haut.Le recul progressif du commissariat aux comptes reste un point d’alerte majeur. Ce recul affaiblit la présence d’un professionnel à même de répondre aux enjeux des dirigeants d’entreprises. En effet, l’examen de l’activité des commissaires aux comptes confirme une accentuation de ce recul depuis l'adoption de la loi PACTE. Cette tendance est analysée par la CNCC depuis 2021 au prisme de deux phénomènes :
• Le taux de renouvellement des mandats arrivés à échéances dans les entreprises sous les seuils
En baisse de 3 points en comparaison avec l’année précédente, celui-ci se maintient tout de même à 45 %.
• L'érosion naturelle du tissu économique des petites entreprises
Ce sont près de 5 000 petites entreprises qui se sont “éteintes” (liquidations essentiellement) en 2021, un niveau toujours faible en lien avec la diminution des défaillances d’entreprises qui s’est installée depuis l’épidémie de COVID-19.
Malgré le recul observé, à la clôture 2021, parmi les 129 600 mandats confiés à la profession par des entreprises sous les seuils, plus de 7 000 concernent des nouvelles nominations. Parmi eux, 15 % concernent des entreprises qui font de nouveau appel à un commissaire aux comptes après y avoir renoncé à la suite du relèvement des seuils introduit par la loi PACTE.