Les secteurs d'intervention

Le commissaire aux comptes intervient de manière croissante dans tous les secteurs de la vie économique et sociale. Si la finalité de l'audit s'applique à tous, la procédure est plus simplifiée pour les petites structures.

Une extension du périmètre d'activité

En France, le dispositif de commissariat aux comptes est lié à l'histoire. Les premières entités contrôlées furent les sociétés anonymes que la loi de juillet 1867 obligea à avoir un ou plusieurs « commissaires ». Au fil des années, le champ d'intervention du commissaire aux comptes n'a cessé de croître, selon la taille des entreprises ou la catégorie des structures. Une extension de son périmètre d'activité qui le conduit de plus en plus vers le secteur non marchand et le secteur public de l'économie, tels que les associations, les universités, les musées, les hôpitaux, les organisations syndicales et professionnelles, bientôt les collectivités territoriales, les comités d'entreprise…

Des missions de sécurisation et de prévention

La mission du commissaire aux comptes s'articule autour de trois démarches :

  • la sécurisation du système économique, notamment au travers de la certification des comptes annuels et consolidés des entreprises,
  • la sécurisation de l'usage de l'argent dans les établissements recevant des subventions publiques ou des dons, tels que les associations, les fondations et les fonds de dotation mais aussi dans les organisations syndicales et professionnelles où la transparence financière participe à la détermination de leur « représentativité »,
  • un rôle dans la prévention des difficultés pour toutes les entités faisant appel à un commissaire aux comptes, qu'elles y soient obligées ou que leur démarche soit volontaire.

Le rôle du commissaire aux comptes s'apparente à une mission d'intérêt général. En certifiant les comptes des entreprises et d'entités importantes pour l'économie ou inscrites dans le projet de modernisation de l'Etat, la profession contribue à entretenir la confiance dans le système économique.

Répartition des mandats par forme juridique 2017
Forme juridique Taux
SAS 64%
SA 9%
SARL 9%
Associations 11%
Autres 7%